La cicatrice plane et discrète
Il s’agit de la cicatrice la plus courante, qui se situe au même niveau que la peau environnante. Avec le temps, elle tend à s’éclaircir et à devenir moins visible. Toutefois, selon la zone concernée, elle peut rester légèrement perceptible.
La cicatrice hypertrophique
Cette cicatrice en relief se développe dans les semaines qui suivent une plaie ou une chirurgie. Elle reste généralement limitée aux bords de la cicatrice initiale, mais peut être épaisse, rouge et parfois sensible.
La cicatrice chéloïde
Plus rare, elle se caractérise par une croissance anarchique du tissu cicatriciel qui dépasse largement la zone de la plaie initiale. La cicatrice chéloïde est souvent dure, surélevée et peut provoquer des démangeaisons. Elle apparaît plus fréquemment chez certaines peaux à tendance cicatricielle.
La cicatrice atrophique
À l’inverse, cette cicatrice se traduit par une perte de tissu cutané, créant une dépression dans la peau. Les cicatrices d’acné ou de varicelle en sont de bons exemples.
La cicatrice rétractile
Elle survient après une brûlure ou une plaie profonde. En raison de la perte de souplesse de la peau, elle peut entraîner des rétractions et limiter la mobilité lorsqu’elle se situe à proximité d’une articulation.